La discrimination des aînés plus présente qu’on le pense au Canada

Chloé Dioré de Périgny

Publié le 2 octobre 2019

Le 1er octobre était célébrée la Journée nationale des aînés à travers le Canada. À cette occasion, la professeure et chercheuse au Centre de recherche sur le vieillissement de l’Université de Sherbrooke Mélanie Levasseur réaffirme la place des anciens, qu’elle dit être souvent discriminés et infantilisés dans la société.

L’âgisme est le préjugé le plus toléré au Canada, affirme Mélanie Levasseur. On a fait beaucoup d’avancement sur le racisme et le sexisme, mais on ne peut pas en dire autant sur l’âgisme.

Cette discrimination fondée sur l’âge, poursuit-elle, se traduit par des gestes et des attitudes hostiles envers les aînés. La chercheuse mentionne qu’au Canada, près de deux aînés sur trois sont infantilisés, maltraités ou vus comme un fardeau. Cette discrimination contribue à leur exclusion sociale et peut avoir des conséquences sur l’état de santé.

Elle occulte leur place et leur implication dans la société, donc cela n’a pas de conséquences uniquement pour les aînés, mais pour la société elle-même, dit Mélanie Levasseur, en mentionnant leurs contributions bénévoles, activités et expertises.

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Source: Radio-Canada – Chloé Dioré de Périgny- publié le 2 octobre 2019